Abri au fond de l’estuaire de Vilaine depuis l’antiquité, le port de cabotage de la Roche-Bernard va atteindre son apogée au 19e siècle. A cette époque, près de 200 navires venant de toute l’Europe y transitent car c'est le port d'approvisionnement de Redon mais aussi celui de Rennes. On y charge du sel, du vin, de la pierre, de la chaux mais aussi des poteaux de mine, du bois d’oeuvre, du lin, du chanvre, du blé, des productions agricoles. Une partie du trafic est fluviale, l’autre maritime et plusieurs chantiers navals sont en pleine activité. C’est à cette époque que sont construits le quai Saint-Antoine et celui de la Douane.

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Mais l’arrivée du chemin de fer, l’amélioration des routes, le nouveau grand pont sur la Vilaine, la fermeture des salines vont accélérer le déclin du port, au cours du 20e siècle, et seul reste aujourd’hui à la Roche-Bernard un port de plaisance.