Après les violents bombardements américains sur la ville de Saint-Malo, la transformant en un champ de ruines, de nombreux édifices furent refaits à l'identique en 1950. 
Intra-muros, près de la porte Saint-Vincent, la place Châteaubriand accueillait les Grands Cafés et Hôtels. Au milieu des autres établissements, à l'angle de la petite rue Saint-Thomas, le Grand Café des Voyageurs étalait ses chaises sur la place depuis le 19ème siècle. La bonne société en séjour balnéaire aimait à s'y retrouver en terrasse à l'heure de l'apéritif ou en soirée, abandonnant pour une heure ou deux les villas de Paramé sur le front du Sillon pour écouter l'orchestre du Café.