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La marquise de Sévigné aimait tant passer des séjours prolongés dans son manoir des Rochers, à Vitré, près de ses paysans mal dégrossis comme elle aimait en parler à sa fille madame de Grignan.

 

En 1893, un comité se forme pour commémorer le bicentenaire de la mort de l’épistolière, dans le but de lui élever un monument. Mais les Vitréens ont du mal à pardonner à celle qui écrivait « l 'air de Vitré tue tout le monde... tout le monde y tombe malade » ou bien, quelques années plus tard, à propos de l’opposition des bourgeois vitréens à l’impôt royal sur le timbre « Ils auraient bien besoin d'être pendus pour apprendre à parler ».

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Le projet de monument n’est accepté qu’en 1909, il est confié au sculpteur Emmanuel Dolivet qui meurt en en 1910 sans avoir pu le terminer. La statue sera achevée par Hippolyte Lefèbvre  à partir de l’original. Le monument est inauguré le 8 octobre 1911, sous la présidence de Paul Deschanel.

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